
Janvier 2010. Dès qu'il s'arrête de neiger on se dit qu'il va faire beau. Bah pas toujours. Universal nous annonce le dernier opus de Faudel, tourné vers ses racines, le raï root comme on parlerait du blues. L'idée est séduisante et avouons le, l'idée de voir sortir un album de Faudel le rattachant à sa mémoire, ses racines et son histoire même lointaine lève la curiosité.
Il semble que ce ne soit pas encore pour cette fois-ci. Faudel à encore fait du Faufau. Une lettre d'avocat adressé au tourneur manageur pour ne pas lui payer les 25 000 euros qu'il lui doit, un manageur remplçant qui fait un mois, une équipe artistique qui bosse près d'un an, qui est remerciè un mois avant la sortie de l'album et qui a la surprise de voir l'interprète s'accaparer en douce une fois encore la totalité de la propriété intellectuelle des oeuvres. On peut ajouter une équipe de bons faiseurs qui au titre du soutien à la communauté ont mis un mouchoir sur leur bouche pour passer outre les errements de faufau et lui redessiner un contour média présentable. Foin de folie, une fois le boulot ils se sont faits débarquer comme les autres.
Une crise conjugale, une naissance, une ou des tentatives de suicide, une carrière devenue erratique, une rupture avec tous ses amis, des déboires juridiques, une saisie, des huissiers et notre faufau qui persiste dans les attitudes qui ont amené son public à s'en éloigner peut-être définitivement. Va falloir qu'on me redonne l'adresse de son psy que je lui touche deux mots à celui-là.