« Rapidement j’ai acheté un appartement à mes parents, un duplex en centre ville… »
Ce n’est pas centre ville, c’est Mantes la Ville, au centre de Mantes la Ville
Ce n’est pas j’ai acheté un appartement, c’est André qui a mis ses réseaux de gauche à disposition. L’appartement c’est Colette LAVANCIER, adjointe au maire de Mantes la Ville qui l’a négocié auprès des HLM. L’appui c’est Annette Peulvast-Bergeal député-maire de Mantes La Ville, que l’on retrouvera en conflit avec Le Pen, qui l’apportera. Elles l’ont fait simplement, sans contrepartie publique ou échange de jeux d’image.
A l’époque FAUDEL n’avait pas le temps suffisant pour s’occuper de telles démarches. Il achètera bien un pavillon pour ses parents, après quelques mois de lutte avec son manager pour qu’il en comprenne :
1 - l’intérêt fiscal,
2 – la prévention financière, compte tenu de ses revenus il n’aurait pas pu empêcher une injonction d’assistance à ses parents,
3 – l’intérêt d’un toit de repli au cas où.
On aura quand même évité l’achat d’une maison à deux pas du mac do, de la sortie de l’autoroute, en bord de nationale et à deux pas d’Auchan… Genre pèlerinage dominical, allons voir la famille Belloua…
dimanche 24 février 2008
schizophrénies
Les schizophrénies sont des pathologies psychiatriques d'évolution chronique, débutant généralement à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Il ne s'agit pas de "double-personnalités" comme on le pense parfois. Elles ont pour conséquence des altérations de la perception de la réalité (délire), des troubles cognitifs, et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux plus ou moins importants. Le terme est fréquemment utilisé au sens figuré, notamment dans la presse, pour évoquer des attitudes ou des propos simplement contradictoires.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie
Itinéraire d'un enfant de cité: Page 14
" Aujourd'hui je conduis une Mercédes noire".
Itinéraire d'un enfant de cité: Page 21
SANS COMMENTAIRE ......
"Certains en font un drôle d'usage. Ils se pavanent dans les médias avec (comme un passeport d'être ici), alors qu'ils n'ont plus rien, en commun avec la cité. Surtout ils n'y habitent plus, ils ne connaissent plus que le 7-5 et sa vie luxueuse. Pourtant ils vont en Mercédes , le nez plein de coke et le compte en banque chargé , jouer les porte-parole de la cité. Ça les distrait. en plus, ça leur donne bonne conscience de se dire investis d'une mission. C'est bien ça d'ailleurs qui me fait gerber. De quel droit sont-ils la bouche d'une communauté qu'ils fréquentent moins voire plus du tout ? Que savent-ils de ceux pour qui ils parlent, de leurs problèmes ? A mon avis, grand-chose. J'essaie d'être plus honnête qu'eux. J'ai changé d'univers, je n'ai aucune raison de le nier. ça se voit. Je parle en mon nom. Eux, ils parlent au nom de la cité ; ils ne connaissent que ça. son nom. "
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie
Itinéraire d'un enfant de cité: Page 14
" Aujourd'hui je conduis une Mercédes noire".
Itinéraire d'un enfant de cité: Page 21
SANS COMMENTAIRE ......
"Certains en font un drôle d'usage. Ils se pavanent dans les médias avec (comme un passeport d'être ici), alors qu'ils n'ont plus rien, en commun avec la cité. Surtout ils n'y habitent plus, ils ne connaissent plus que le 7-5 et sa vie luxueuse. Pourtant ils vont en Mercédes , le nez plein de coke et le compte en banque chargé , jouer les porte-parole de la cité. Ça les distrait. en plus, ça leur donne bonne conscience de se dire investis d'une mission. C'est bien ça d'ailleurs qui me fait gerber. De quel droit sont-ils la bouche d'une communauté qu'ils fréquentent moins voire plus du tout ? Que savent-ils de ceux pour qui ils parlent, de leurs problèmes ? A mon avis, grand-chose. J'essaie d'être plus honnête qu'eux. J'ai changé d'univers, je n'ai aucune raison de le nier. ça se voit. Je parle en mon nom. Eux, ils parlent au nom de la cité ; ils ne connaissent que ça. son nom. "
Mais pourquoi FAUDEL
(Itinéraire d'un enfant de cité: Page 86 et suivantes)
Problème de mémoire ou de traduction de la part de la journaliste transcriptrice des propos de FAUDEL. La vision des débuts est hallucinante. Heureusement en bonne association structurée nous avions consigné les faits dans un bilan moral 1994-1998, rédigé en 1998. Précaution, encadrement, formation, investissement tout est balayé par FAUDEL. L’air de rien c’est la frontière ténue entre l’action d’éducation populaire et l’accompagnement à la professionnalisation qui est attaquée involontairement peut-être par les propos de FAUDEL BELLOUA
La souffrance innommable de FAUDEL serait la dépossession. « Je vis dans cette phrase, ce vide puisque je ne suis rien, je n’y suis pour rien dans mon succès. Dépossédé. ». Sa réponse est donc de déposséder les faits de leur vérité. Petit rétablissement.
Jimmy OIHID :
L’artiste Lyonnais (là il y a tout Villeurbanne qui hurle !!) était programmé au cinéma – théâtre Le Normandie, aujourd’hui remplacé par un multiplex CGR.
Appel d’Airs comme souvent, assurait l’assistance à maitrise d’ouvrage, pour cette soirée co-organisée avec d’autres associations. Entre autres en première partie était programmé « Les étoiles du Raï », « Chebab Artits » et « Archyves ».
Notre philosophie : « les quartiers méritent le meilleur du moment » se traduisait par la présence à la console de Serge VENERUSO. En plus d’être le frère de Jacques (écurie Goldmann, ex CANADA, auteur pour Céline DION), Serge était le sonorisateur en titre de KHALED alors en pleine explosion après les sorties de Didi et AÎSHA.
Musicalement ce qui nous séduisait à l’époque était la qualité vocale de Karim Belloua, son invention dans les « Stirba » (Improvisation introductive des morceaux), son rapport mature à l’organisation des spectacles, sa presque majorité légale.
Ce soir là la lumière a été bouffée par son petit frère, moins stable vocalement, mais gourmand de scène, d’une efficacité totale. Serge fut le premier a donné une validation professionnelle à la prestation de FAUDEL, confirmant les impressions que nous avions eues.
Cette désignation n’a en rien changé nos intentions. Karim est resté l’axe de travail concernant le groupe « Les étoiles du Raï ». Alors que tout était en place pour démarrer une formation, création de répertore, Karim a décliné la proposition. A quelques jours de son incorporation pour son service militaire il ne souhaitait pas donner suite à notre offre. Il lui semblait trop difficile d’assumer les deux obligations.
Il n’y a pas de Matthieu Chedid dans cette opération préalable. Tout juste il y a-t-il peut être parmi les roads un ou deux personnages qui deviendront la colonne vertébrale de l’équipe technique de –M-, après avoir été les premiers fidèles de FAUDEL.
Trois ans de signatures
C’est en fin de journée en semaine que FAUDEL est venu nous rejoindre, courant 1994 à La PAGODE, lieu de regroupement des associations où nous disposions d’un bureau. Plus de 18 mois après la première partie de Jimmy OIHID. Et c’est là que FAUDEL a formulé clairement sa demande à Mohamed MESTAR en lui demandant de bien vouloir devenir son manager. Ce qui se traduit par « J’étais jeune, j’avais quinze ans…..Le renard avait reniflé le bon plan. Pour pouvoir m’emmener à Paris, il fallait une autorisation de mes parents. Pour les rassurer, on a signé un contrat lui et moi qui disait qu’il était mon manager… ». Là, en sous entendu, c’est ma responsabilité morale de président de l’époque qui est remise cause. J’aurai favorisé un abus de faiblesse à l’encontre d’un jeune mineur !!!!!
FAUDEL n’a pas signé un contrat « qui disait qu’il était mon manager ». Monsieur et Madame BELLOUA ont signé, en tant que parents un contrat de management au nom de leur fils mineur. Le contrat de management a été contresigné par FAUDEL dès sa majorité acquise. Ce contrat est la seule base permettant de rémunérer équitablement Mohamed MESTAR pour tous ses apports intellectuels et relationnels qui ont permis à FAUDEL d’exister. Cela se traduit par le reversement de 15% des revenus de l’artiste sur la période concernée (pour mémoire en loi anglo-saxonne la règle est de 50%). A ce jour ces 15% n’ont jamais été réglé.
Cerise sur le gâteau, FAUDEL a suivi au CIR devenu IRMA (centre d’information et de ressources spécialisé pour les musiques actuelles) un stage de formation concernant le management.
Ceci s’ajoute à une formation au Studios des Variétés financée grâce aux découvertes du printemps de Bourges ou il découvrira Sarah SANDERS et un suivi médical assuré par l’espace voix de la fondation Rothschild. Si l’on ajoute les séances d’explication fournies par les avocats et conseillers juridiques on est loin d’un larguage en rase campagne.
New York et Xavier.
Découverte du Printemps de Bourges ne s’est pas révélé suffisant pour accrocher une signature. Nous avons fait dupliquer près de 3000 cassettes pour assurer la promotion de FAUDEL. Pendant près de deux ans ce fut une suite de refus de la part des maisons de disque, la palme revenant au DA qui demandait du « Raï un peu plus parisien ».
A deux doigts d’abandonne,r Mohammed MESTAR a joué un va tout. Au chômage il a, sur ses deniers personnels et avec l’aide d’un crédit à la consommation, financé l’enregistrement de deux titres à New York dans le mythique studio de Jimi Hendrix. (25 000 F en janvier 1996). Cet enregistrement n’a jamais été exploité mais a marqué les esprits quant à la détermination de Mohamed MESTAR.
Malheureusement cela n’était pas suffisant pour décider une major à faire confiance à un chanteur de Raï qui soit issu des quartiers.
C’est par les cheveux que la situation sera sauvée in extrémis. Xavier DEROUIN, guitariste de FAUDEL et d’autres artistes amena Nicolas GAUTHIER directeur du label SANKARA (lable créé par Philippe Constantin), à se rapprocher de l’équipe FAUDEL lors d’un show de MASDONGAR au New Morning.
Nicolas se montra éventuellement intéressé, mais ne tira pas un tapis rouge pour accueillir « le petit prince du Raï ».
Les contrats furent eux signés à quelques jours de la sortie officielle du disque. FAUDEL était majeur.
Les challenges
Propulsé FAUDEL posait deux challenges au moins. Faire que sa jeunesse lui permette de se démarquer rapidement de Khaled et Mami qui occupaient la place. Faire accepter comme chanteur de Raï un interprète qui ne soit pas un migrant algérien, mais un jeune né sur le sol français.
Sur cette phase je reconnais que nous avons fait preuve de volontarisme, « la fenêtre de tir », pour utiliser une expression balistique, étant par essence limitée.
Problème de mémoire ou de traduction de la part de la journaliste transcriptrice des propos de FAUDEL. La vision des débuts est hallucinante. Heureusement en bonne association structurée nous avions consigné les faits dans un bilan moral 1994-1998, rédigé en 1998. Précaution, encadrement, formation, investissement tout est balayé par FAUDEL. L’air de rien c’est la frontière ténue entre l’action d’éducation populaire et l’accompagnement à la professionnalisation qui est attaquée involontairement peut-être par les propos de FAUDEL BELLOUA
La souffrance innommable de FAUDEL serait la dépossession. « Je vis dans cette phrase, ce vide puisque je ne suis rien, je n’y suis pour rien dans mon succès. Dépossédé. ». Sa réponse est donc de déposséder les faits de leur vérité. Petit rétablissement.
Jimmy OIHID :
L’artiste Lyonnais (là il y a tout Villeurbanne qui hurle !!) était programmé au cinéma – théâtre Le Normandie, aujourd’hui remplacé par un multiplex CGR.

Notre philosophie : « les quartiers méritent le meilleur du moment » se traduisait par la présence à la console de Serge VENERUSO. En plus d’être le frère de Jacques (écurie Goldmann, ex CANADA, auteur pour Céline DION), Serge était le sonorisateur en titre de KHALED alors en pleine explosion après les sorties de Didi et AÎSHA.
Musicalement ce qui nous séduisait à l’époque était la qualité vocale de Karim Belloua, son invention dans les « Stirba » (Improvisation introductive des morceaux), son rapport mature à l’organisation des spectacles, sa presque majorité légale.
Ce soir là la lumière a été bouffée par son petit frère, moins stable vocalement, mais gourmand de scène, d’une efficacité totale. Serge fut le premier a donné une validation professionnelle à la prestation de FAUDEL, confirmant les impressions que nous avions eues.

Cette désignation n’a en rien changé nos intentions. Karim est resté l’axe de travail concernant le groupe « Les étoiles du Raï ». Alors que tout était en place pour démarrer une formation, création de répertore, Karim a décliné la proposition. A quelques jours de son incorporation pour son service militaire il ne souhaitait pas donner suite à notre offre. Il lui semblait trop difficile d’assumer les deux obligations.
Il n’y a pas de Matthieu Chedid dans cette opération préalable. Tout juste il y a-t-il peut être parmi les roads un ou deux personnages qui deviendront la colonne vertébrale de l’équipe technique de –M-, après avoir été les premiers fidèles de FAUDEL.
Trois ans de signatures
C’est en fin de journée en semaine que FAUDEL est venu nous rejoindre, courant 1994 à La PAGODE, lieu de regroupement des associations où nous disposions d’un bureau. Plus de 18 mois après la première partie de Jimmy OIHID. Et c’est là que FAUDEL a formulé clairement sa demande à Mohamed MESTAR en lui demandant de bien vouloir devenir son manager. Ce qui se traduit par « J’étais jeune, j’avais quinze ans…..Le renard avait reniflé le bon plan. Pour pouvoir m’emmener à Paris, il fallait une autorisation de mes parents. Pour les rassurer, on a signé un contrat lui et moi qui disait qu’il était mon manager… ». Là, en sous entendu, c’est ma responsabilité morale de président de l’époque qui est remise cause. J’aurai favorisé un abus de faiblesse à l’encontre d’un jeune mineur !!!!!
FAUDEL n’a pas signé un contrat « qui disait qu’il était mon manager ». Monsieur et Madame BELLOUA ont signé, en tant que parents un contrat de management au nom de leur fils mineur. Le contrat de management a été contresigné par FAUDEL dès sa majorité acquise. Ce contrat est la seule base permettant de rémunérer équitablement Mohamed MESTAR pour tous ses apports intellectuels et relationnels qui ont permis à FAUDEL d’exister. Cela se traduit par le reversement de 15% des revenus de l’artiste sur la période concernée (pour mémoire en loi anglo-saxonne la règle est de 50%). A ce jour ces 15% n’ont jamais été réglé.
Cerise sur le gâteau, FAUDEL a suivi au CIR devenu IRMA (centre d’information et de ressources spécialisé pour les musiques actuelles) un stage de formation concernant le management.

New York et Xavier.
Découverte du Printemps de Bourges ne s’est pas révélé suffisant pour accrocher une signature. Nous avons fait dupliquer près de 3000 cassettes pour assurer la promotion de FAUDEL. Pendant près de deux ans ce fut une suite de refus de la part des maisons de disque, la palme revenant au DA qui demandait du « Raï un peu plus parisien ».
A deux doigts d’abandonne,r Mohammed MESTAR a joué un va tout. Au chômage il a, sur ses deniers personnels et avec l’aide d’un crédit à la consommation, financé l’enregistrement de deux titres à New York dans le mythique studio de Jimi Hendrix. (25 000 F en janvier 1996). Cet enregistrement n’a jamais été exploité mais a marqué les esprits quant à la détermination de Mohamed MESTAR.
Malheureusement cela n’était pas suffisant pour décider une major à faire confiance à un chanteur de Raï qui soit issu des quartiers.
C’est par les cheveux que la situation sera sauvée in extrémis. Xavier DEROUIN, guitariste de FAUDEL et d’autres artistes amena Nicolas GAUTHIER directeur du label SANKARA (lable créé par Philippe Constantin), à se rapprocher de l’équipe FAUDEL lors d’un show de MASDONGAR au New Morning.
Nicolas se montra éventuellement intéressé, mais ne tira pas un tapis rouge pour accueillir « le petit prince du Raï ».
Les contrats furent eux signés à quelques jours de la sortie officielle du disque. FAUDEL était majeur.
Les challenges
Propulsé FAUDEL posait deux challenges au moins. Faire que sa jeunesse lui permette de se démarquer rapidement de Khaled et Mami qui occupaient la place. Faire accepter comme chanteur de Raï un interprète qui ne soit pas un migrant algérien, mais un jeune né sur le sol français.
Sur cette phase je reconnais que nous avons fait preuve de volontarisme, « la fenêtre de tir », pour utiliser une expression balistique, étant par essence limitée.
Libellés :
découverte du printemps de bourges,
Faudel,
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sarah sanders,
studio des variétés
jeudi 14 février 2008
Rendre les étoiles du Raï à Assim et Kadda
Le mythe du créateur fédérateur
La situation qui a créé une rage initiale chez Mohamed Mestar et moi-même dans notre volonté de sortir le Raï de sa pratique communautariste fut certainement l'absence de bassiste dans le groupe "Les Etoiles du Raï".
Fondé par Assim Ozadanir, le groupe "Les étoiles du Raî" était réputé pour ses prestations dans les mariages, mais aussi dans les maisons de quartiers et le réseau associatif Yvelinois. D'origine turc Assim et sa famille avaient longtemps été à la tête d'une des discothéques les plus réputées du monde du Raï sur Paris. Footballeur émérite (18 ans nationaux du PSG), repèré par le Barça Assim avait privilégié ses études à la demande de ses parents. Son plaisir sportif s'est reporté dans l'univers musical. Pianiste, compositeur, féru de Raï, Assim a fédéré autour de lui des musiciens pour développer une réponse Raï pour les fêtes, mariages et événements culturels.
Après deux ou trois ans d'existence, le groupe croisera la famille Belloua. Ce sera d'abord Karim le grand frère, avant que Faudel n'emporte le concours de chant proposé lors d'une fête du quartier des Peintres. Assim et son compère Kadda s'attacheront à faire découvir aux deux frères les règles de fonctionnement des formations amateurs mais à fort potentiel.
Notre implication à Momo et moi-même dans le réseau des salles de spectacles des Yvelines ouvraient des opportunités de "dates" pour les groupes de Mantes, en particulier ceux qui étaient les plus représentatifs du moment, Les étoiles du Raï, Gam Gam, Archives, "Expression Direkt - Soul Terrific Kids - STK".
Le comorien de Gam Gam, le Funk d'Archive, le Rap d' Expression Direkt, le rock des Forbidden Toys ne souffraient pas du rejet constaté de la part de certains musiciens. Les Etoiles avaient une faiblesse. Ils ne réussissiaent pas à fixer un bassiste dans leur formation, ceux que nous sollicitions traitaient le Raï avec un dédain certain. Il aura fallu que nous mobilisions notre ancien bassiste, Thierry pour assurer les prestations. C'est à dire faire appel à un musicien habitant Nogent Le Rotrou pour jouer à Mantes ... 140 km pour chaque répétition. Une absurdité locale, une insulte à notre souhait de voir se croiser les pratiques instrumentales.
Telle une provocation cette situation nous a poussé à ne jamais lâcher le morceau sur ce secteur.
Aussi génial soit il, FAUDEL entre 12 et 14 ans n'a pas inventé la poudre. Il a été le brillant petit JOSELITO d'une formation qui vivait avant lui et a continué sans lui. Il n'est pas loin s'en faut l'instigateur, le maître à penser, l'organisateur d'une formation musicale qui l'a accueilli, l'a préparé à l'approche du public, l'a familiarisé avec la pratique scènique. C'est MERCI que l'on devrait lire dans ses écrits.
La situation qui a créé une rage initiale chez Mohamed Mestar et moi-même dans notre volonté de sortir le Raï de sa pratique communautariste fut certainement l'absence de bassiste dans le groupe "Les Etoiles du Raï".
Fondé par Assim Ozadanir, le groupe "Les étoiles du Raî" était réputé pour ses prestations dans les mariages, mais aussi dans les maisons de quartiers et le réseau associatif Yvelinois. D'origine turc Assim et sa famille avaient longtemps été à la tête d'une des discothéques les plus réputées du monde du Raï sur Paris. Footballeur émérite (18 ans nationaux du PSG), repèré par le Barça Assim avait privilégié ses études à la demande de ses parents. Son plaisir sportif s'est reporté dans l'univers musical. Pianiste, compositeur, féru de Raï, Assim a fédéré autour de lui des musiciens pour développer une réponse Raï pour les fêtes, mariages et événements culturels.
Après deux ou trois ans d'existence, le groupe croisera la famille Belloua. Ce sera d'abord Karim le grand frère, avant que Faudel n'emporte le concours de chant proposé lors d'une fête du quartier des Peintres. Assim et son compère Kadda s'attacheront à faire découvir aux deux frères les règles de fonctionnement des formations amateurs mais à fort potentiel.
Notre implication à Momo et moi-même dans le réseau des salles de spectacles des Yvelines ouvraient des opportunités de "dates" pour les groupes de Mantes, en particulier ceux qui étaient les plus représentatifs du moment, Les étoiles du Raï, Gam Gam, Archives, "Expression Direkt - Soul Terrific Kids - STK".
Le comorien de Gam Gam, le Funk d'Archive, le Rap d' Expression Direkt, le rock des Forbidden Toys ne souffraient pas du rejet constaté de la part de certains musiciens. Les Etoiles avaient une faiblesse. Ils ne réussissiaent pas à fixer un bassiste dans leur formation, ceux que nous sollicitions traitaient le Raï avec un dédain certain. Il aura fallu que nous mobilisions notre ancien bassiste, Thierry pour assurer les prestations. C'est à dire faire appel à un musicien habitant Nogent Le Rotrou pour jouer à Mantes ... 140 km pour chaque répétition. Une absurdité locale, une insulte à notre souhait de voir se croiser les pratiques instrumentales.
Telle une provocation cette situation nous a poussé à ne jamais lâcher le morceau sur ce secteur.
Aussi génial soit il, FAUDEL entre 12 et 14 ans n'a pas inventé la poudre. Il a été le brillant petit JOSELITO d'une formation qui vivait avant lui et a continué sans lui. Il n'est pas loin s'en faut l'instigateur, le maître à penser, l'organisateur d'une formation musicale qui l'a accueilli, l'a préparé à l'approche du public, l'a familiarisé avec la pratique scènique. C'est MERCI que l'on devrait lire dans ses écrits.
Au nom des 3000

Un soutien à Nicolas SARKOZY, un passage à la Bastille seraient à l'origine des tentatives de suicide du self made raï singer, FAUDEL Belloua. Préparateur, coorganisateur, témoin de son ascension je ne peux pas, par respect pour les milliers de personnes qui se sont mobilisés pour lui, garder le silence. Et que dire des propos sous entendus concernant son ancien manager?
En 1989, en compagnie de Mohamed MESTAR, je créais sur Mantes La Jolie l'association Appel d'Airs. Nous nous étions donnés comme objectif de défendre la pratique des musiciens de notre région, l'obtention de conditions de répétition décentes, une programmation coordonnée avec celle officielle de la ville, le développement de formation à la pratique musicale collective.
Nous avons multiplié les concerts, participé activement à la création du Centre de Ressources Yvelinois pour la musique amplifiée, accompagné Marc Touché dans son travail de sensibilisation des autorités aux atteintes sanitaires dont étaient victimes les musiciens de par leurs conditions de pratique, initié et dynamisé la création de locaux de répétitions au sein du CAC Georges Brassens de Mantes La Jolie etc.
Fait remarquable nous avons de manière associative approché les technicités des éditeurs en développant des modules de formation adaptée dont ont profité, un bluesman Jean Pierre Hauffman, un musicien comorien, GamGam, une équipe de musicien de Raï, Samir, Lahli et Faudel.
Notre association a porté le projet FAUDEL jusqu'à son passage en tant que découverte du Printemps de Bourges. J'ai personnellement suivi jusqu'en 2000 son aventure médiatique. A la demande de Mohamed MESTAR, j'ai également assuré le tour management de FARES, nom d'artiste de KARIM Belloua qui a enregistré un album Raï produit par Sony.
FAUDEL Belloua, jeune homme de 30 ans aurait tenté en juillet-aout 2007 de se suicider en sautant par la fenêtre. Elle était fermée ? Merci la fenêtre. Notre déontologie nous interdit de rendre public depuis longtemps le comportement immanquablement suicidaire de FAUDEL Belloua. Quoiqu'il ait suffi d'être spectateur de son premier Zénith de Paris pour se rendre compte que la perception de la réalité qui était celle de FAUDEL ce soir là, n'était pas celle du commun des mortels.
Des dizaines de milliers de personnes ont vécu des moments de vrai bonheur en découvrant FAUDEL dans la fraicheur de ses débuts. J'ai dénombré près de 3 000 personnes qui ont à un moment ou un autre fait un geste, un choix, pris un risque pour que la proposition artistique de FAUDEL existe et avec lui ce qu'elle représentait. A l'écouter, à le lire on en concluerait que son manager était un escroc, tous ceux qui œuvraient pour lui étaient des poux, des cloportes, des cafards et que naturellement lui se serait fait tout seul.
Je propose que tous les poux, tous les cloportes, tous les cafards se retrouvent ici . Nous avons surement des choses à dire ou à rappeler.
André LE BOHEC.
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