En s'adressant à tous, au travers de son livre, Faudel a raconté son histoire, celle qu'il a vue, ce qu'il était en mesure de voir. Les distorsions étaient criantes, porteuses de mensonges et d'injustice. Elles ne pouvaient rester sans réponse, sans rappel à une autre vérité; celle que nous avons vue, celle que nous étions en mesure de voir, nous qui organisions son développement artistique. Pour ma part, ce qui devait être dit est inscrit dans ce blog.
Pourquoi reprendre le silence ?
Les informations que nous recevons ces derniers jours revêtent un caractère sombre pour Faudel. Nous ne nous en réjouissons pas. Nos préoccupations aujourd'hui sont ailleurs.
- Quelle société construisons nous à partir du cataclysme financier de ces derniers mois ?
- Quelles valeurs voulons nous partager ?
- Qu'est ce que le partage des richesses ?
- Comment les artistes non-formatés peuvent ils continuer de créer, produire, distribuer, échanger ?
- Une ascension n'a de sens, de valeur, de perenité que si elle est partagée.
- L'avenir n'est pas écrit, et Faudel est capable des pirouettes les plus inattendues.
Je tourne la page ce cette aventure qui partie sur un mode collectif a vu un individu se perdre dans les mirages du succès individuel. Que l'histoire internationale vienne en même temps sonner les trompes du scandale à tous ceux qui ont perdu ; tout sens des réalités économiques, financières , humaines n'est pas un hasard. C'est un rappel à l'ordre, un rappel de classe, un rappel d'origine: il n'est d'issue que collective !
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