mercredi 8 avril 2009

Remettre en place le silence

Pourquoi avoir parlé ?

En s'adressant à tous, au travers de son livre, Faudel a raconté son histoire, celle qu'il a vue, ce qu'il était en mesure de voir. Les distorsions étaient criantes, porteuses de mensonges et d'injustice. Elles ne pouvaient rester sans réponse, sans rappel à une autre vérité; celle que nous avons vue, celle que nous étions en mesure de voir, nous qui organisions son développement artistique. Pour ma part, ce qui devait être dit est inscrit dans ce blog.

Pourquoi reprendre le silence ?


Les informations que nous recevons ces derniers jours revêtent un caractère sombre pour Faudel. Nous ne nous en réjouissons pas. Nos préoccupations aujourd'hui sont ailleurs.
  • Quelle société construisons nous à partir du cataclysme financier de ces derniers mois ?
  • Quelles valeurs voulons nous partager ?
  • Qu'est ce que le partage des richesses ?
  • Comment les artistes non-formatés peuvent ils continuer de créer, produire, distribuer, échanger ?
La seule question de l'avenir de Faudel est terriblement passée de mode, c'est une vieille breloque qu'on agiterait dans une discussion de fond de bistrot. Puissions nous retenir deux choses :
- Une ascension n'a de sens, de valeur, de perenité que si elle est partagée.
- L'avenir n'est pas écrit, et Faudel est capable des pirouettes les plus inattendues.

Je tourne la page ce cette aventure qui partie sur un mode collectif a vu un individu se perdre dans les mirages du succès individuel. Que l'histoire internationale vienne en même temps sonner les trompes du scandale à tous ceux qui ont perdu ; tout sens des réalités économiques, financières , humaines n'est pas un hasard. C'est un rappel à l'ordre, un rappel de classe, un rappel d'origine: il n'est d'issue que collective !

samedi 7 mars 2009

Faudel fait place nette

Nous vous avions laissé sans nouvelle depuis un post du mardi 25 mars 2008. Presque un an, c’est surement le bon rythme pour nous préoccuper du gars Faufau.

Petit rappel en guise de n’importe quoi.
Mohamed MESTAR, subordonné de Faudel est condamné au prud’homme comme seul gérant de société présent, puisque l’adversaire de Faudel, son tourneur, a mis la clé sous la porte.
Je sais ce n’est pas clair. Prenons un exemple, disons qu’un gérant de magasin d’une chaîne (FauFau) aurait fait condamner son comptable (Momo Mestar) parce que la franchise (le tourneur) ne lui aurait pas ristourné ses bénéfices.

Rien que ça c’est comique. Moi je suis le gardien de l’Aérospatiale des Mureaux, je prie pour qu’une compagnie d’aviation ne me mette pas sur le dos le retard de livraison de l’airbus. On est à l’abri de rien. Je ne suis pas sur que le Medef ait bien compris tout l’intérêt qu’il pouvait tirer de cette jurisprudence. Grâce à Faudel, tous les subordonnés sont pécuniairement responsables des conneries de leur patron. Nous sommes en 2008, sous le règne de Saint Nicolas.

Derniers déroulements
Donc, Faudel, qui n’est pas capable depuis 1998 de présenter ses comptes professionnels, qui doit quelque chose comme un million deux cent mille euros de dettes et de pénalités aux impôts, qui n’a jamais payé les factures qu’il doit à son manageur (près de 800 000 francs en début de procédure – 120 000 €), obtient 10 000 euros de dommages et intérêts.

Faudel a toujours des frais princiers et 10 000 euros c’est une somme quand on a ses dettes. Derechef il demande et obtient la mise en liquidation de la société de son manageur, Maquistador. Cette société est donc gérée par un liquidateur depuis quelques mois. Ce dernier se doit de faire preuve de probité et donc d'exiger de Faudel qu'il règle en monnaie sonnante et trébuchante les factures de management qu'il n’a jamais payé. Depuis le temps on dépasse largement les 120 000 € du début. Cela s’appelle se claquer la porte sur les doigts et ça fait mal.

Place nette
Hier, vendredi 6 mars se tenait une ixième audience, celle-ci au TGI de Paris. Faudel a bien préparé son dossier : il a révoqué son avocat.